Le Métro roule maintenant à Laval (manœuvre du tiroir à Montmorency.
Cliché Marc Dufour
Le Métro à Laval

Depuis le 28 avril 2007, le public peut maintenant se rendre à Laval en Métro. Les trois nouvelles stations, Cartier, De La Concorde et Montmorency desservent la ville de Laval. Fidèle à lui-même, le Métro se dote, comme toujours, d’une architecture remarquable (mais toutefois moins audacieuse que dans les stations ouvertes dans les années 70 et 80), mais hélàs, qui, parfois, n’a toujours pas appris à faire passer la fonctionnalité avant l’apparence.

Le prolongement à Laval apporte au réseau du Métro des changements notoires, tels que des sorties de secours additionnelles dans les stations et dans les tunnels, des ascenceurs pour les handicappés, ainsi qu’un concept inédit à Montréal, celui du terminus intermédiaire ainsi que la banalisation des quais au terminus.

Mais d’abord, jettons un coup d’œil aux nouvelles stations.

Architecture

Cartier


Les tuiles oranges de Cartier
Cliché Marc Dufour
Ses murs en tuiles oranges apportent une chaleur discrète mais sans l’agression qu’on trouve dans le rouge vif des rames MR-73. L’œil averti y trouvera des petits détails fignolés tels que les bandes de métal noyées dans le sol.

La station donne sur une petite place, et surtout sur un terminus d’autobus de taille appréciable contenant un petit centre commercial.


Vue panoramique depuis le niveau des quais de la station Cartier
Cliché Marc Dufour
L’architecture de l’édicule évoque un peu les maisons construites dans les années 60 à Laval…

Vue panoramique de l’édicule de la station Cartier
Cliché Marc Dufour

Les tourniquets
Cliché Marc Dufour

Le débouché en surface des escaliers
Cliché Marc Dufour

De La Concorde



Cliché Marc Dufour
C’est la plus belle station à Laval. L’édicule est très sobre mais audacieux en même temps, la cathédrale souterraine est couronnée par un joli petit jardin, et elle se trouve dans un parc aménagé avec audace.

Malheureusement, ce sera une station invisible, car elle est située dans des fonds de cour d’immeubles à appartements, et le boulevard qui lui donne son nom la longe dans une tranchée, car devant passer sous la ligne ferroviaire adjacente.


La cathédrale est des plus réussies.
Cliché Marc Dufour

L’intérieur de l’édicule, avec l’immense sigle du Métro dans la fenêtre.
Cliché Marc Dufour

Le jardin sur la cathédrale.
Cliché Marc Dufour

La cathédrale.
Cliché Marc Dufour

Couloir de l’ascenseur.
Cliché Marc Dufour

Montmorency

 

Henri-Bourassa

Bien que station terminus du réseau initial, Henri-Bourassa mérite mention du fait qu’elle a été agrandie de moitié par l’adjonction de littérallement une demi-station de Métro.

Technique

Le prolongement à Laval se distingue des prolongements précédents par plusieurs réalisations inédites à Montréal.

Terminus intermédiaire

Dans le but de mieux équilibrer le traffic sur la branche est de la ligne 2, la moitié des rames rebrousse chemin à Henri-Bourassa. Comme cette station a été établie à grande profondeur (afin de faciliter le prolongement à Laval), il était malaisé d’en élargir la voûte pour ajouter une voie supplémentaire. On a donc ajouté une voie et un quai supplémentaire parallèle à la station existante, en fait, une demi-station de Métro desservie par un nouveau tunnel se raccordant avant l’avant-gare de la station existante.

Une complication supplémentaire est la présence d’un raccordement à deux voies desservant le garage Saint-Charles; il a été nécéssaire de faire passer le

Issues de secours

Bien que pas exactement inédites (il y a déjà des sorties de secours en tunnel dans les interstations Lionel-Groulx_Atwater et De La Savane_Du Collège, dans l’arrière-gare de la ligne 5 à Snowdon, dans les stations Lucien-L’Allier, Longueuil, Berri-UQAM [depuis la mezzanine de la ligne 4; elle débouche pas en surface, mais plutôt dans le couloir de la sortie St-Denis] et Côte-Vertu), les issues de secours sont généralisées à Laval.

On en trouve dans toutes les stations ainsi que dans toutes les interstations; l’interstation Cartier_De La Concorde est si longue (supérieure à Île-Sainte-Hélène_Longueuil) qu’elle en nécéssite deux.

Quais banalisés au terminus

 


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