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Ma certification

Bin voila. Ca y est. Je suis certifié. Finalement. Ca a été, sinon mouvementé, riche en evenements...

Prélude, (assez rock and roll, mais qui n’a rien à voir)

Nous avions prévu de nous rendre au lac Sacacomie dès le vendredi soir, histoire de ne pas trop se presser... Sauf que, un vieil ami de mon copain s’est pointé un peu à l’improviste, ce qui nous a forcés à remettre notre départ au samedi matin, très tôt...

Donc, nous passons à la boutique de plongée, mon copain et moi, pour ramasser l’équipement de location de mon copain. La bas, on rencontre deux autres membres de notre classe, et on décide d’aller bouffer tous ensemble. Mais tout d’abord, on passe chez mon copain pour déposer le matériel.

Le téléphone sonne.

—«Allo, c’est (une amie de sa petite amie). Ton amie s’est fait frapper par un camion, et elle est a l’Hôtel-Dieu. Mais ne t’inquiete pas, elle va bien. Vous allez bouffer? On va vous rejoindre en sortant de l’hopital»...

Bref, on s’en va souper, tout le monde à un restaurant grec d’à proximité (mon ami habite le quartier grec). Bonne bouffe, mais pas de petite amie.

Les deux autres élèves de notre classe partent ensuite pour Sacacomie, et nous, on retourne a la maison. Pas de petite amie non-plus. Alors, on se précipite à l’Hotel-Dieu. Pas de petite amie. Le docteur dit a mon copain que sa petite amie va bien, qu’elle n’avait que des écchymoses, et que ça fait un bon moment qu’elle est repartie...

On se précipite donc vers l’amie de sa petite amie, ou nous la decouvrons bon pied bon oeil, malgre les écchymoses annoncées par le docteur. Et, finalement, l’histoire integrale de ce qui s’est passé :

Petit détail: ce n’est pas le camion qui a frappé sa petite amie, mais sa petite amie qui a frappé le camion (a pied - elle a toujours été fonceuse)... Nuance... Sauf qu’elle s’est fait suffisamment mal pour qu’on appelle l’ambulance et la police...

L’arrivée au lac Sacacomie

Le dodo s’est fait a 2 heures. Le reveil, lui, a 6 heures... Mais nous sommes arrives à temps. Mon copain met son auto derriere une jeep, mais le gars chiale qu’il n’a pas assez de place pour ouvrir sa porte de derrière pour sortir son matériel. Mon copain lui répond d’avancer son camion. Ca commence bien. Finalement, mon copain a changé sa bagnole de place...

Le camp est bien aménagé. Une vieille maison qui a été agrandie, avec une grande cuisine, une salle a manger en long, deux salons, une salle de classe en haut, et un grand dortoir extrèmement bien ventilé pour au moins 30 personnes.

La cave a beaucoup de place pour faire "secher" l’équipement, et il y a dans le coin un vieux compresseur tout rafistolé, avec 7 bouteilles en cascade.

PREMIERE plongée EN APNEE...

Petite "conférence" de 30 minutes, ou on se presente, remplit de la paperasse, et explique la procedure.

Il s’avère qu’on fait trois plongées en tout. Une en apnée et deux en scaphandre. On avait tous l’impression qu’on devait faire 5 plongées en tout. Et on se fait dire que pour avoir la carte PADI, il fallait faire 5 plongées. "Pas de problème, amenez-nous votre carnet quand vous aurez fait 3 plongées, et vous pourrez avoir la carte PADI". Mais nous avond opté pour la carte ACUC.

Mais le plus rassurant c’est: "Vous inquietez pas, la certification, c’est pas un examen comme en piscine; on vous note pas meticuleusement, on ne fait que voir si vous n’avez pas de problème majeur"... Ensuite, on assigne les gens aux divemasters, deux par deux. Pas hasard, les deux autres personnes qui etaient dans notre cours ont ete mises avec mon copain et moi. Mais notre divemaster, c’est le gars qu’on gênait en se stationnant derriere lui. Oups...

Finalement, on y va... On trimballe tout notre bataclan sur un petit chemin de terre, puis à pied, car la côte près du lac n’est pratiquement praticable qu’en 4x4. On traîne donc notre bouteille en bas d’une cote à pic d’environ 50m de long.

On s’équipe, et on va à l’eau, avec nos vestes sans bouteille... Avec nos poignées dans le dos, j’ai peur qu’on nous prenne pour des valises. On fait les memes trucs qu’en piscine: palmages ventral, dorsal, dauphin. Puis le vidage de masque, le sauvetage et les plongeon de surface.

Et pour revenir, un petit jeu bin bin bin bin l’fun (copyright Francois Perusse): on se met à la queue, on attrape le gars/fille devant nous par les bretelles de la veste, et on fait le petit train. De reculons (comme la moitié des passagers en TGV). J’en ai profité pour chanter quelques chansons de chemin de fer françaises...

L’eau est à une bonne température, on est vite confortable en habit mouillé. Malgré ça, quelques divemasters — les plus jeunes — ont des drysuits... Bébés gâtés...

Première plongée en scaphandre

On ressort de l’eau et on se prepare pour le scaphandre. Je met dans les poches de ma veste deux plombs supplémentaires de 1 kilo chacun, car avec 15 kilos à la ceinture, je suis tout juste correct, mais ma ceinture est trop courte pour prendre les poids supplementaires necessaire a la bouteille. Et aussi, 17 kilos à la ceinture, ça commence à être lourd.

Il y a quatre divemasters en tout, qui prendront chacun deux equipes de deux personnes. Comme mon copain et moi sommes prets les premiers, on y va les premiers... On descend tranquillement à environ 5 metres, et on pratique le vidage du detendeur, puis du masque. Pas de probleme.

Mais pendant qu’on fesait de la respiration à deux, la par contre, le divemaster ne cessait de me faire signe de ne pas expirer pendant que je n’avais pas le detendeur dans la bouche. Là, je ne suis pas d’accord du tout, car généralement, quand on respire à deux, c’est un cas d’urgence et on est donc en train de remonter. Et ce n’est pas une bonne idée de retenir sa respiration en remontant...

C’est bien beau de dire qu’on ne retient pas sa respiration en remontant, mais si on multiplie les règles, en cas d’urgence, on risque de ne pas les appliquer. A mon avis, c’est bien plus simple de dire que si on n’a pas le detendeur dans la bouche, on expire tres lentement des petites bulles. Comme ca, on ne retiendra JAMAIS sa respiration en remontant.

On a tout fait ça en plein dans la thermocline, qu’on a melangée à l’eau plus chaude. C’est drôle ce que ça fait comme effet, car on voyait tout brouillé. Plongée vinaigrette...

En remontant, je constate que le tuyau de remplissage de la veste de mon copain n’est pas connecté. Pas etonnant, c’est la premiere fois qu’il en met une! (On n’en a pas mis du tout durant le cours en piscine). Je le connecte donc.

On fait surface, et c’est au tour de l’autre moitié d’y aller avec le divemaster. Pendant qu’ils font leur truc, je montre a mon copain comment faire pour s’equilibrer avec la veste, dans 1 metre d’eau... C’est à ce moment que je vois mon premier poisson: une mini-truite d’environ 10 cm de long vient me sentir, et n’a pas du tout peur de moi.

Mais autrement, l’eau du lac n’est pas très claire. La visibilité n’atteignait meme pas les 6m. L’eau est trouble, et il n’y a absolument aucune vegetation au fond, igne que le lac est mort, tue par les pluies acides. Je me demande ce que la truite peut bien bouffer...

Finalement, tout le monde ressort peu à peu, et on se déshabille. Fini pour la journéee. Car la troisieme plongée n’est que demain. Mais certains ont decidé, apres se l’etre fait proposer par les instructeurs, de la faire l’apres-midi même. Nous declinons, car le temps et couvert, et mon copain veut prendre une chance qu’il fera beau demain, et nous avons aussi d’autres projets...

Cap sur la bouffe! On s’en va au village, tandis que d’autres se font une bouffe au camp. On comprend pourquoi, car le poulet etait degueulasse. Puis nous prenons la route, vers Berthierville.

Interlude sur le fleuve Saint-Laurent...

À Berthierville, nous arrivons a la marina où mon copain va emmener son voilier. Nous rencontrons de ses amis qui ont un voilier de 30 pieds (un "Feeling" dont, comme le nom le dit, la fabrication est francaise...). On s’en va faire un tour jusque passé Sorel, mais pas à voile, car le gréément n’est pas encore complet.

Donc, on fait le tour de quelques battures pour rejoindre le grand fleuve, au dela duquel trônent d’immondes et horribles usines sales qui ont fait la renommée de la ville de Sorel. Pour faire plus sinistre, au moment ou nous debouchons sur le fleuve, elles sont dans l’ombre d’un nuage.

On met le cap à l’est (le compas en temoigne), vers le bas du fleuve... Juste comme on passe sous la ligne a haute-tension, mon copain propose que je prenne la barre. Je m’enligne sur differents points sur la terre pour garder mon cap, et on va a environ a 1 mille de l’embouchure du Lac Saint-Pierre. Puis on revient, au moment ou un gros porte-containers se pointe à l’horizon. Le vent s’est levé à ce moment là. Mais sans voiles, ça sert a rien...

Je cède la barre au moment d’aborder les battures. On accoste, puis on se dit au revoir, et on retourne vers Louiseville, où on soupe. Repas aussi degueulasse qu’à midi.

On revient a Sacacomie vers 8 heures du soir. On veille un peu, en discutant du bout du gras. Notre groupe se met en tête de faire une deuxieme plongée a nous tout seul demain apres-midi: on sera certifiés, alors y’aura pas de problème. Je descend tranquillement dans la cave pour negocier un remplissage, mais le gars de la boutique — qui remplissait les bouteilles — me dit carrement non, "car tant que la paperasse pour votre certification n’est pas remplie (lundi matin), on n’est pas couvert pour notre responsabilité". On est pas mal tous desappointés.

Le dodo est venu tard, mais il est venu. Le lever n’etait pas trop pire non-plus:

La rumeur est vraie: il y a une mouffette derrière le compresseur...

En se levant a 7h30, on nous communique aussitot la derniere rumeur: il y a une mouffette dans la cave... Je decide donc, prudemment, de ne pas y aller. On rencontre notre divemaster, et on s’en va bouffer au village en compagnie d’un instructeur. Le pain doré etait marginalement mieux que le poulet d’hier.

En revenant, on entend alors que ce n’est pas une mouffette qu’il y a dans la cave, mais une chauve-souris. Soulagé, je descend en bas, et je jase avec le gars qui remplit les bouteilles.

Il me demande si j’ai vu la mouffette derrière le compresseur. Je crois qu’il rigole, mais en regardant, en effet, derriere la machinerie, il y a une toute petite boule de poil noire, avec du blanc sur le dessus...

Un petit bébé mouffette! Tres mignonne, mais terrorisée par le boucan du compresseur. Et ce qui n’aide pas non plus, c’est la procession de tout le monde qui vient voir (mais n’ose pas toucher)... Finalement, quand les bouteilles sont toutes remplies et le compresseur arrêté, mon copain passe a son tour, et dit que "ça n’a pas de bon sens, pauvre petite bête", et bêtement, il se penche et la ramasse carrément.

Puis il sort dehors, tenant la mouffette dans les mains. À présent, tout le monde veut la caresser... Il la relâche, et elle se sauve vers le bois, non sans avoir fait un crochet pour examiner les poubelles...

Deuxième plongée en scaphandre

Finalement, 5 personnes (sur 15) seulement n’ont pas fait la deuxième plongée en scaphandre hier apres-midi. Dans la salle de classe, nous avons une brève conference ou nous nous fesons expliquer la procedure à suivre: descente, remontée en palmant, on gonfle la veste a la bouche, plongeon de surface, équilibrage de flottabilité au fond, puis remontée controlée par flottaison. C’est tout. Apres ca, on sera certifié.

On se rend au lac, mais à un autre endroit, plus facile d’accès. Au "large", un ponton bimaran motorisé flotte paresseusement. Son pavillon de plongeur l’identifie comme etant le navire-amiral de l’école de plongée... On s’équipe; je décide de laisser un poids d’un kilo a terre. Mon copain veut me le choper, mais je lui dit non. "Tu verras pourquoi plus tard"... Quand je met mon detendeur sur la bouteille, je m’aperçois que je n’ai QUE 2200 livres d’air (environ 150 bar). On ne pourra donc pas se payer une plongée clandestine plus tard. C’est un coup pas mal bas.

On va au fond, tant bien que mal, car mon copain flotte trop. On lui bourre les poches de sa veste de cailloux, et on y arrive finalement...

Au fond, on se met à remonter en palmant. Le divemaster trouve qu’on est alle un peu vite, et on recommence. En descendant la tete la première, mon copain perd une a une les cailloux qu’on a mis dans sa veste... C’est pour ça que je ne voulais pas lui prêter mon plomb...

Et, de toutes facons, il en aurait eu besoin de plus qu’un kilo... Le cirque recommence... On lui remonte des roches qu’on lui rebourre. Finalement, on arrive au fond et on reussit l’equilibrage avec la veste.

Mais au moment ou on commence à faire la remontee controlée avec la veste, mon copain fait le signe "je n’ai plus d’air"... Le divemaster a été plus vite que moi: c’est lui qui lui refile son octopus. C’est pas pour rien, car normalement, les élèves n’ont PAS d’octopus (ni de manomètre). Je n’en avais un uniquement parce que je plongeait avec mon propre equipement. On est donc remontés tranquillement en palmant.

Nous sommes cerfifiés!

Mon copain etait très content d’avoir manqué d’air, car ça lui a permis d’en faire l’expérience... Quant à moi, il me reste 700 livres d’air. Mais on n’a pas pu "essayer" la remontee avec la veste. Mais le divemaster nous dit qu’on est bien corrects tous les deux, surtout qu’on a eu une urgence. On est bon pour obtenir la certification.

On retourne au bord, on met les scaphandre au sec, et on va batifoler un peu en apnee. Le divemaster en profite pour nous expliquer qu’avec un bon plongeon de surface, on peut aller au fond sans plombs, meme avec un wetsuit. J’appuie ses dires, car j’ai deja reussi a le faire quand j’avais 12 ans (mais je ne l’ai pas fait depuis)...

Ensuite, il fait la demonstration, sans plombs. Quand il remonte, je lui dit de nous prouver qu’il est alle au fond en remontant un caillou... Quand il remonte, ce n’est pas un caillou qu’il brandit, mais un bloc de ciment...

Je saute a l’eau à mon tour, sans plombs. On fait un peu d’apnée, et j’essaie de descendre sans plombs. A ma grande surprise, je parviens a descendre a 5 mètres et a remonter un caillou!!!

Nous nageons vers le ponton, et, regardant en dessous, mon copain fait des commentaires peu elogieux sur sa construction... En dessous, a l’ombre, nous ne voyons que l’eau qui est d’un vert uniforme. "Ce lac la est completement mort", dit-il. "Quant l’eau est verte, c’est le signe que le lac est en entropie".

De retour a terre, en se desequipant, notre divemaster est bien appâté par mon copain qui l’invite a aller sur son voilier quand il sera aux Escoumins, vers la fin du mois... C’est ensuite tres facile de negocier un remplissage clandestin pour se taper une plongéeclandestine cet apres-midi, en sa compagnie, sous prétexte de réessayer quelques exercices...

On se donne rendez-vous au chalet plus tard. Et on va bouffer. Situation assez delicate: on est invite par les deux autres gens de notre classe. En mangeant, mon copain s’ouvre la trappe et ils savent qu’on va plonger cet apres-midi. Alors que moi j’ai fait mon possible pour biaiser le plus possible, pour ne pas qu’ils le sachent, pour ne pas les desappointer au minimum...

A leur tour, ils s’essaient, mais le divemaster ne veut pas, pour ne pas etre pris avec 4 novices en meme temps... Il evasive en disant qu’on n’avait pas reussi la remontee avec la veste, parce que mon copain avait manque d’air, et qu’on devait reprendre cet exercice la. Ouf.

Finalement, ils quittent, apres qu’on se soit echanges nos coordonnées apres avoir fait quelques projets finalement jamais réalisés...

En catimini, je met les bouteilles dans l’auto, apres avoir verifie la pression: 2600 et 2500 livres. Plus que suffisant.

Peu apres, le déluge s’y met. Un tres bel orage, avec effets spéciaux et eau sur l’évier. C’est dans ces conditions qu’on met le cap sur le lac... On y arrive a temps pour s’equiper et attrapper notre divemaster pour "reprendre" la lecon "manquee"...

Le monde mort du lac Sacacomie

Mais cette fois-ci, mon copain a emprunte plus de plombs, et il est parfaitement lesté. Plus de poches autour des cailloux! La remontee avec la veste est réussie du premier coup.

Ensuite, on redescend a la decouverte du lac Sacacomie. Le fond est en pente assez abrupte, jonché de pierres "récemment" éboulées: leur bords sont carrés, ce qui veut dire qu’elles y sont depuis peu. C’est pas etonnant, les rives sont assez escarpées. Quelques troncs d’arbres couronnent le tout.

Au détour de plusieurs pierres, on rencontre trois autres plongeurs. C’est à ce moment que deux carpes passent par dessous nous. Elles font leur bon 25 cm de long...

On descend a plusieurs reprises sous la thermocline. En effet, la lumiere rouge disparait vite: des 7m de profondeur, les mains (je suis le seul avec des gants) et le visage du divemaster et de mon copain sont d’un blanc livide... L’eau est glaciale, au fond. Mais mon wetsuit me fait a merveille, je ne sent le froid qu’au visage.

Les roches éboulées font place a un sol plus horizontal, où trônent quelques galets. Le sol, sous une mince couche de sable, est de l’argile, pure et molle. Quand je passe mon doigt, ca fait une fine "fumée".

À tout bout de champ, le divemaster, qu’on suit constamment, fait une cabriole par en bas, pour regarder si on est toujours là à le suivre. J’en profite pour lui montrer mon manometre, qui indique 1200 livres, en fesant un "o.k.". J’ai assez d’air pour un bon bout de temps.

Au debut, mon copain a de la difficulté à controler sa flottabilite; il remonte un peu haut à mon gout, mais finalement, il y parvient et on peut donc suivre le divemaster sans problème.

Apres presque 40 minutes d’evolutions au fond, on remonte. Sur le bord, quand on enleve nos palmes dans l’eau, mon copain nous dit qu’il a finalement compris la facon de palmer... Lui qui etait un champion du pédalage...

On remonte à l’auto tout equipés avec les scaphandres sur le dos, masques autour du cou et palmes a la main... Ca ne fera qu’un voyage a faire...

Il a cessé de pleuvoir, ce qui va grandement simplifier le déshabillage. On remballe le tout, et on est rapidement en route pour Montréal.

Rideau.

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"23:27:05" "Feb 26 1998"