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J’emmerde Frigide Bardasse!!!
- Un petit voyage sur la côte-nord du Saint-Laurent -

Le tout commence par un petit party de colle à l’uréthane, jeudi soir, ou je refais au complet les joints interieurs de la jambe gauche de ma combinaison sèche, car la derniere fois que je l’ai utilisée, je me suis retrouvé avec la jambe gauche trempée...

Vendredi - depart pépéroidal et arrivée sur les chapeaux de roue

Apres un lever (tres) pantouflard, mon copain me téléphone pour me dire qu’il va me ramasser vers la fin de l’avant-midi. Je paufine donc mes bagages, et suis fin prêt quand il me ramasse. Nous affrontons ensuite le traffic montréalais avant de rallier l’autoroute 20 morne a mourir qui nous amenera à notre premiere étape, Québec, la vieille capitale.

Étape vite avalee, malgré un arret photographique aux chutes Montmorency (plus haute que les chutes du gnagnagara et bien gelées) ou je m’aperçois que la pile de mon appareil-photo est completement de profundis. Heureusement que j’ai la chance d’en dénicher une neuve dans un supermarché de Sainte-Anne de Beaupré.

Puis nous affrontons les Laurentides, grâce a la route 138. Bien degagée, nous pouvons y maintenir bonne allure, jusqu’a ce qu’un char a boeufs (voiture de flics pour les lecteurs d’outre-flaque) qui s’est mis a nous suivre, nous forçant ainsi a garder une allure raisonnable. Cela nous a donc donne prétexte à un arrêt-buffet qui ne nous sera guère benefique plus tard...

La grande côte avant Baie-saint-Paul, avec sa belle vue sur l’Ile-aux-Coudres est toujours aussi impressionnante, puis nous nous enfonçons dans l’intérieur des terres, jusqu’a Clermont et la Malbaie. Le soleil couchant nous donne une très bonne vue sur le fleuve et la rive-sud, car l’air est d’une limpidité incroyable.

Nous arrivons au quai du traversier (la cadémie dit de dire "bac", mais moi je me tamponne de la cadémie) de Baie-sainte-Catherine juste au moment où il largue les amarres. Apres consultation de l’"horaire" (peut-etre que calendrier serait plus approprie), nous nous apercevons que nous aurons 40 minutes d’attente avant de pouvoir franchir le Saguenay. Les conséquences de l’arrêt-buffet...

Quand nous le franchissons, la nuit est bien tombée, et ce n’est qu’une fantomatique lueur venant de l’ouest qui nous permet de deviner la silhouette des berges du fjord.

Debarqués, et apres avoir effectué le plein, nous calculons que nous avons tout juste le temps de nous rendre a Baie-Comeau avant la fermeture de la boutique de notre contact. C’est donc à tres bonne allure que nous fonçons dans la nuit, par chance, sur une route bien degagée, libre de toute circulation embarassante. Pour une fois, nous traversons les Escoumins sans s’y arreter...

Nous parvenons finalement a Baie-Comeau juste a temps pour rencontrer notre contact, avec qui nous mettons au point un eventuel emploi-du temps, ainsi que le choix de notre auberge (pour laquelle nous telephonons pour reserver - nous serons les seuls clients!). Puis nous engoulons, manque de temps oblige, un malappétissant brouet à une officine écossaise bien connue.

Et c’est à nouveau le train d’enfer, sur une route montagnerussoïdale, jusqu’à Godbout, où nous rallions l’auberge Aux Berges où Edmond, notre sympathique aubergiste, nous accueuille malgré l’heure tardive. Nous décidons de laisser les bouteilles et les détendeurs bien au froid dans l’auto, histoire d’éviter les mauvaises surprises le lendemain...

Samedi - J’emmerde Frigide Bardasse

Le lever est matinal, car nous devons rencontrer notre guide qui, en principe, nous emportera en mer dans le but de voir les phoques (but premier avoué du voyage - la plongée n’est qu’un accessoire; mon copain, un moniteur italien, voulait absolument voir les phoques de près). C’est au cours du dejeuner qu’il se manifeste, un montagnais robuste, bien bâti et assez légèrement vêtu malgré le moins trente degrés qui règne dehors malgré le soleil éclatant. Hélàs, les pronostics ne sont pas bons; le vent d’ouest incertain risque de faire annuler la sortie. Le repas terminé, le guide part aux nouvelles alors que nous discutons le bout de gras avec Edmond. Hélàs, notre guide revient aussitôt pour nous annoncer que, le vent reprenant de plus belle, la sortie doit malheureusement etre annulée.

Nous decidons donc d’aller en reconnaissance sur la berge, histoire de voir l’état du quai ou nous devrions plonger. Bien emmitouflés, nous sortons a l’exterieur dans un soleil eclatant mais un froid siberien. Nous marchons tranquillement vers le quai, quand nous constatons qu’il y a une bonne quantité de glace sur l’eau du cote de la rampe de mise à l’eau. De l’autre côte du quai, ce n’est guère mieux, l’enrochement est completement glacé. Mais l’eau limpide est extremement invitante...

L’air ultra-clair permet une visibilité infinie. Nous devinons tout juste l’autre rive du fleuve, qui est à plus d’une vingtaine de kilomètres. Du côté nord-est du village, un massif montagneux se dresse, bien droit, seulement gravi par un escalier et une piste de motoneige, tapissé de sa couche de taïga, mais sans mystères.

Le silence ambient n’est dérangé que par la pétarade occasionnelle d’une motoneige dans la rue ou sur la piste.

Nous decidons donc de continuer sur la grève toute glacée, histoire de trouver un meilleur point d’entrée a l’eau. Ce ne sont pas les endroits qui manquent, mais le probleme est d’y accéder. Un immense banc de neige longe la rue, ce qui rend l’acces difficile. Il y a bien quelques accès pelletés qui mènent a la grève; nous verrons cela plus tard, en revenant par la rue.

On pousse notre exploration jusqu’à un ruisseau qui se jette dans le fleuve, puis nous remontons sur la rive, pour suivre la piste de motoneige sur quelques centaines de metres, jusqu’a un promontoire qui donne une belle vue sur le village, ou nous rebroussons chemin, non sans avoir constaté qu’un navire s’approche du large.

De retour, nous constatons que les accès pelletés menent tous a une résidence, invisibles de la grève. Mais en passant vis a vis du quai, nous constatons que la banquise s’est mise a derivee, poussee par le vent: elle est déjà à une dizaine de mètres du quai! Cela règle notre problème: quand nous serons de retour pour plonger, elle aura completement disparu au delà de la montagne qui plonge dans le fleuve...

Au large, le navire se précise: c’est le Camille Marcoux, le traversier qui arrive de Matane avec une cargaison de bagnoles, motoneiges, piétons, camions et meme une brouette.

Nous arrivons au quai du traversier juste a temps pour assister a la manoeuvre d’approche (en se frayant un chemin dans la glace), d’accostage (ou la proue se releve pour devoiler une porte/rampe) et de deparquement ou nous assistons a la sortie de l’etonnant caravanserail décrit plus haut, vomi des entrailles du traversier. Puis nous remettons le cap sur l’auberge.

Revenus, je m’installe confortablement pour lire un peu quand mon copain decide de plonger tout de suite. Bon, pas de problème, je suis prêt... Je monte me changer, pour mettre mes sous-vêtements de plongée, puis redescend dans la veranda pour monter a l’interieur de ma combinaison sèche... Ainsi accoutrés, nous montons dans l’auto et nous nous rendons au quai des pecheurs. Note tenue ne jure pas trop, comparée aux combinaisons qu’endossent les motoneigistes...

L’equipement descendu, je m’apercois que j’ai oublie mes palmes a l’auberge. Je profite que mon ami y retourne pour aller les chercher pour examiner de plus près le bord de l’eau.

Ca ne se présente pas trop bien: la marée montante (la marée monte jusqu’au delà de Québec) couvre une épaisse couche de glace, qui promet d’être bien glissante sous l’eau. Mais je remarque plusieurs roches recouvertes de glace pouvant offrir assez de prise. Je décide d’y tâter l’eau et m’y glisse donc. Hmmm, elle est bien bonne... Je descend jusqu’a la taille, en prenant soin de ne pas trop mouiller mes gants, histoire de preserver leur flexibilite (car quand l’eau les mouillant gèle, ils deviennent assez rigides). Je ressors sans peine en constatant que la glace, fort rugueuse, n’est pas glissante du tout, meme sous l’eau. Bizzare. Enfin, cela fait mon affaire...

Je remonte et Giancarlo est bientot de retour avec mes palmes. Nous finissons de nous equiper et nous pouvons enfin nous glisser délicieusement dans l’eau glacée et cristalline...

Petit probleme, cependant: mon masque, dans lequel j’ai préalablement craché, est instantanément recouvert d’une épaisse gangue de glace aussitôt que je le rince... Bon, tant pis, je le rincerai du mieux que je peux... Au moins, l’eau de mer fait office d’antigel...

Afin d’eviter le givrage des detendeurs, nous decidons de nager vers la fin du quai, ce qui leur donnera le temps de se "rechauffer" au contact de l’eau (mon thermomètre indique moins vingt dans l’air, et moins un dans l’eau). Cela nous prend une bonne dizaine de minutes, en nageant paresseusement sur le dos, en profitant du soleil eclatant... Je guette aussi une eventuelle fuite dans la jambe gauche de mon habit, mais je ne ressens rien. Ma reparation d’il y a deux jours serait-elle un succès?

Les murs du quai en métal sont recouvert d’une gangue de glace qui s’étend depuis un mètre environ au dessus du niveau de l’eau jusqu’a un mètre par dessous. Plus bas, vers deux mètres, quelques timides étoiles de mer se promènent, et je remarque meme, ca et la, quelques boules vertes: des oursins. L’eau est limpide: presque 25 mètres de visibilité!

Arrivés au bout du quai, je remarque qu’il y a un peu de glace qui flotte au bout du quai, et decide d’aller y voir de plus près... Helas, ce n’est que de la sloche sans guère de consistance. Nous ne jouerons pas au brise-glace...

Mon ami me demande d’ouvrir le robinet de sa bouteille, ce que je fais très lentement. Puis c’est à mon tour d’y passer. C’est avec un peu d’appréhension que je prends ma première respiration, tout en prenant bien soin de garder les deux étages en meme temps dans l’eau, ce qui m’est pas evident du tout... Mais le redoudé échappement libre dù au givrage ne survient pas.

Alors que je vide ma veste et mon habit, mon ami plonge d’un coup de canard impeccable. Je fais de même (hormis l’impeccabilite), et je descend rapidement au fond, douze mètres plus bas.

Sur le fond sablonneux, il y a quelques oursins, et quelques crevettes détalent. Mais je cherche mon ami, et je ne le trouve qu’a la surface. Je remonte donc, pour le retrouver aux prises avec un détendeur qui detend intempestivement. Je me depeche de lui couper son air. J’ai peur que cela nous coupe aussi la plongée.

Nous nageons vers le bout du quai, où, accroché à un échelon tout glacé, il fait mariner son premier étage tandis que je pèle l’épaisse couche de glace qui le recouvre... Les particules de glace assez molle virevoltent paresseusement, et bientôt, le détendeur est libre de glace. Nous attendons quelques minutes, puis j’ouvre lentement sa bouteille.

Je suggère de ne pas respirer en surface, mais un peu plus bas, et nous nous enfoncons a nouveau, moi un bon metre au dessus.

Point de filet de bulles continu! Victoire! La journée est sauvée. Mais je crains avoir pavoisé trop vite, car mon deuxième étage semble vouloir tomber en echappement libre... Je visse a fond le réglage de sensibilité, et j’évite d’inspirer rapidement. Le miracle se produit, car la tendance régresse pour disparaitre!

Mon ami est deja au fond, quand je remarque sur un débris de metal un petit crabe, sur lequel je porte mon attention, quand je remarque mon ami qui gesticule: une lotte est la, blottie dans le creux de la palissade en metal du quai! Elle est immobile, la queue contre le flanc, nous regardant d’un oeil torve... Tordant! Je la saisis par la queue, et elle se detend sans se debattre tout en ouvrant demesurement la gueule, au fond de laquelle je distingue tres bien les branchies... Elle doit être au moins longue comme ça!

Ne voulant pas qu’elle s’axphyxie, je la lâche donc, et elle s’éloigne paresseusement sans trop avoir l’air de s’inquieter...

Comme tout va bien, nous decidons de tenter de rallier l’epave qui gît un peu plus loin, à environ 20 mètres de profondeur. Je règle donc mon compas sur 120 degres (tel que nous l’a expliqué notre contact à Godbout), et nous commençons a nager vers le large. Au fond, nous voyons des cônes de dejection de vers enfouis dans le sable, et quelques siphons de myes communes puis quelques oursins.

Au moment ou je commence a guetter le bloc de ciment qui, à mi-chemin, permet de se réorienter vers l’épave, je remarque que mon ami est plein de bulles: son détendeur a regelé. Nous remontons donc tranquillement, et à la surface, je lui ferme son air (sa bouteille est maintenant a moitié vide). Il décide donc de rentrer.

Bon. Tant pis. Mais pour ne pas perdre ma journée, je décide de rentrer au fond. Je redescend donc, et nage vers le bord, seul, mais en sentant le regard de mon ami qui ne me quitte pas (c’est pas difficile, vu la visibilité)...

L’eau limpide révèle un fond en pente douce, ou se trouvent quelques oursins et mollusques divers, dont un bigorneau solitaire (au moins long comme ca!) qui se promène allègrement sur le fond... Au moment où je le saisit, il se recroqueville tranquillement en rentrant dans sa coquille... Je le repose, en prenant soin de le remettre sur le ventre. Je sais pas si un escargot est comme une tortue (ils ont du moins la meme allure), mais je ne veux pas prendre le risque de mettre la santé d’un bigorneau en peril...

Au loin, je remarque des taches blanches. Me doutant bien que ce soient des carcasses de phoques rejetées par des chasseurs, je ne pousse pas plus loin ma curiosité, mais je n’ai pas à m’en faire, car j’en croiserai bientôt de près quelques-unes. Tête de phoque, nageoires, queue. Meme un qui a encore son torse attache, les côtes bien nettoyees. Tout y est. Mais improbablement blanche, la viande du phoque etant noire. Je ne m’attarde pas.

Je suis maintenant pres du bord; avisant le fond de la rampe de lancement, je me dirige dans cette direction. Arrivé, je remarque que la glace du fond se décolle tranquillement, je décide donc de forcer la nature... Curieusement, la glace est molle, plutot neige (tres) mouillee que glace dure, mais conservant quand-meme une certaine cohesion, suffisante pour que les morceaux de glace ne se désintegrent pas en arrivant a la surface. Je joue à ce jeu pour quelques minutes, quand je décide de ressortir de l’eau.

Je monte sur la glace a genoux, puis c’est l’habituelle grande difficulté pour enlever mes palmes (mais je crois que j’ai finalement trouve la bonne façon: je m’assieds en indien, les jambes croisées, ce qui me permet de tirer sur l’une et l’autre de mes palmes a deux mains...), ce qui me permet de me lever. Je dégouline, et j’ai la surprise de ne pas voir toute cette eau geler sur ma combinaison... C’est normal, c’est de l’eau salee...

Mais ça ne m’empeche pas d’oublier de débrancher mes boyaux gonfleurs qui se sont joyeusement enrobés de glace... Heureusement que nous avons pris la précaution d’emmener une glacière pleine d’eau chaude, ce qui me permet de dégeler tout ça rapidement. Puis nous rentrons a l’auberge, où nous pouvons nous déshabiller dans le confort de la veranda, bien chauffée grace au soleil qui y plombe depuis le matin...

Victoire! Ma jambe est sèche! Tout au plus quelques gouttes mouillent le pied. Cela et l’habituelle insaisissable fuite diffuse dans le dos sont les seules voies d’eau de mon habit. J’ai l’impression que si ca continue comme ça, on en verra d’autres, lui et moi!!!

Le reste de la journée est passe a l’auberge, a placotter avec l’aubergiste dans la cuisine (malgré l’injonction d’une pancarte qui proclame: "Nous ne tolérons aucun espion dans nos chaudrons"), ou à prendre une grande marche sur la rue longeant la rive, en respirant l’air vivifiant du large à moins vingt.

Au repas du soir, l’aubergiste m’a preparé comme entrée une assiette de phoque, auquel j’etais curieux de goûter. Une viande toute noire lorsque crue, et qui n’a pas si mauvais gout que ça: on dirait un steak cuit dans de l’huile de foie de morue, arriere-gout previsible (rapport a la diète du principal interessé - les phoques se sont mérités un statut de vermine grâce à leur consommation industrielle de morue, ce qui a causé un effondrement des stocks, car la population de phoques qui était gardée en équilibre grâce à la chasse pratiquée depuis plus de 10,000 ans a explosé suite à l’interdiction - pour des raisons totallement irrationnelles, comme toutes les catastrophes écologiques - de la chasse au phoques) aisement dissimulé avec une bonne sauce au poivre. M’est avis que les japonais aimeront ce truc (helas, ca ne se conserve pas, meme congele). Entretemps, Frigide Bardasse est en serieux manque de plomb dans la tete, car le phoque, ca se bouffe, c’est pas degueulasse du tout, et ca a tout le potentiel pour etre populaire, chez les snobs (probablement a condition d’avoir une bonne campagne de publicité)...

Faut dire qu’y a pas meilleur pour dire des conneries que les écolos à la con du style de graine-pisse. Les écolos que je connais bien (et qui ont de très grandes réserves quant a la pertinence d’une limitation de la chasse au phoque) ont non seulement un cerveau derriere la luette, mais aussi une bonne garniture d’informations pour nourrir le cerveau, ce qui les empêche de dire des conneries, bref, tout le contraire de la grosse connasse a Bardasse qui desirerait accoucher d’un chien (si elle continue a frequenter ce gros chien sale de Le Pen, ca va surement lui arriver)...

Le grand-prix d’australie arrivant, et tout le monde à l’auberge ayant décidé de le voir a la télé, je décide d’aller faire un tour, histoire de voir les etoiles, car le ciel est clair. Mais il faut que je m’éloigne du village, loin dans le bois, en raison des lumieres, ce qui est aisé en empruntant la piste de motoneige, la neige y étant bien tapée. Quand je reviens, tout le monde est couché!

Le lendemain, le vent est favorable pour aller voir les phoques, mais comme le port est completement gelé, et qu’il n’y a pas de traversier le dimanche (pour casser la glace), la sortie est encore annulée. Nous décidons donc de rentrer d’une traite à Montréal, avec seulement un arrêt-photo aux Escoumins (c’est drôle de voir un site de plongée favori en hiver), un arrêt-essence à Tadoussac, un arrêt-buffet a Saint-Siméon et un arrêt-pipi à Sainte-Anne-De-Beaupre.

Bref, 1400 km en bagnole pour 20 minutes au fond du fleuve et quelques bouchées de phoque...

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"17:37:41" "Mar 28 1999"