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Ces colons étaient ce que la France avait de mieux à offrir en terme d'humanité. Triés sur le volet par les autorités civiles et religieuses, seuls les individus offrant les plus grandes qualités morales étaient autorisées à émigrer en Nouvelle-France. Le fait que le roi de France ait abandonné à leur sort une fraction non-négligeable de la nation française est un acte de lâcheté qui n'a heureusement pas été réédité depuis.
D'ailleurs, peu après cet affront sans précédent, la Nation Française a su faire payer le prix de son insolence à cette monarchie qui n'a su répondre aux aspirations du peuple. La révolution française a marqué l'envoi d'une ère nouvelle pour l'humanité. Enfin, les individus allaient pouvoir s'épanouir pleinement pour réaliser le bien de tous, sans être asservis à la puissance d'individus qui ont usurpé la souveraineté pour leur seul bénéfice.
Mais hélàs, le nouveau régime républicain allait bientôt subir les coups de boutoir assénés par les autres monarchies européennes, toutes ébranlées jusque dans leur fondements par la révolution qui venait de s'établir en France. Mais c'était sans compter avec les nouvelles forces libérées par la révolution: la toute nouvelle république allait repousser ces attaques pour rétablir le régime primitif, et allait devenir un phare de liberté pour le monde, malgré quelques sombres intermèdes provoqués par l'intervention intéressée de forces hostiles à l'épanouissement de la nation française.
Pendant plus de deux siècles, la branche coupée de la famille française allait s'épanouir seule, sous la férule de l'ennemi héréditaire, l'anglais, bien obligé à ménager cette majorité pour ne pas subir le sort peu enviable des tyrans déchus.
Bien sûr, il y eut quelques sursauts, mais ces derniers ont toujours été endigués par le clergé scatholique, trop heureux de servir ses nouveaux maîtres: les commerçants anglais qui ont pris possession de la Nouvelle France, à la suite du traité de Paris où l'aristocratie française, dégénérée par des siècles de décadence, a préféré quelques îles parsemée dans la mer des Caraïbes à cette terre de Caïn ou 60,000 colons ont réussi à y transplanter en harmonie avec les indigènes, et cela malgré le rude climat qui y sévit, la douceur de la vie en France, tout en conservant cette fierté française qui intimide si subtilement la pauvreté culturelle propre à ces marchands anglais qui ne savent penser qu'en termes de profits et volume de vente, le tout basé sur la pérénnisation de l'ignorance du peuple, tâche toute indiquée pour le clergé scatholique.
Donc, la mainmise totale du clergé sur la population de Nouvelle-France, puis ensuite du Canada, a su conserver sous le couvercle de la marmite les bouillonnements nationalistes. Mais au milieu du vingtième siècle, la multiplication des moyens de communication modernes a su lézarder sérieusement l'édifice de contrôle mental qu'avait édifié, sur commande de l'occupant anglais, le clergé scatholique. Définitivement écroulé au début des années 1970, le clergé scatholique cessera d'être un boulet pour le peuple québécois, tout comme il l'a cessé pour l'être à la nation Française européenne au début de la troisième République.
Le Québec a depuis pris conscience de son existence, malgré toutes les embûches tendues par les hégémonistes anglo-saxons et leurs féaux. La branche ignorée de la Nation Française a ainsi entamé une renaissance spectaculaire, en passant du moyen-âge à l'êre post-industrielle en moins de deux générations.