Fini les billets à copie carbone rouge de jadis, à présent, le sésame pour voyager est un code-barre qu’on reçoit dans l’intimité et la confidentialité domestique qu’on ne retrouvera pas dans un grand hall d’aéroport…
Bin oui, elle est en rosbif. Essayez un peu de faire sortir un truc en Français du site web d'Air Canada, fiers agents de la politique de Lord Durham!
润之 aurait dit: «Le premier pas d’un grand voyage est celui qu’on fait en sortant du lit le jour du départ».
Je ne suis pas d’accord. Il peut se faire la veille; notamment en se procurant sa carte d’embarquement dans la confidentialité intime et douilette de la maison, plutôt que dans un tohu-bohuant grand hall d’aéroport parmi les foules voyageuses et enfileresques.
Contre toute attente, il restait des fenêtres… J’en ai pris une le plus au fond de l’avion; comme ça, si en arrivant sur l’Irlande il fait beau (ha!), je pourrai prendre des photos pour passer le temps…
Bienvenue à ce qui se veut la chronique de mon voyage en Europe. Plus de 30 ans que je n’avais pas voyagé en Europe à mon goût, sans contraintes.
Et bien, émergeant d’un épisode de travail particulièrement intense, dans une période où je n’ai guère d’obligations notables, je vais pouvoir aller explorer ce que je n’ai pas encore pu voir, mais surtout pour voir les amis que je me suis fait durant les années où j’ai fréquenté le groupe USENET Fr.Misc.Transport.Rail («FMTR» pour les dames) sans jamais pouvoir assister aux bouffes, hormis les bouffes «outre-flaque» dont celle à Nouille-Orque, qui a été particulièrement mémorable lors de la venue en ces terres des protagonistes de cette chronique…
Donc c’est la veille du départ, la valise est pratiquement bouclée, bien en deça de la charge fatidique du supplément de bagages. Ouf!
Bref, tout baigne.
Fin de la page.