Aéroport
Mon avion à l’aéroport de Beijing sous la surveillance des hirondelles virevoltantes...
Bien voilà. La Chine, c’est fini… Oh, ça s’est bien un peu étiré jusqu’à Paris à cause des quelques 90% de chinois à bord de l’avion, mais c’est quand même le cœur gros que je rentre après ce si beau voyage.
Car ce sont les chinois qui font la Chine. Sans chinois, pas de Chine…
J’ai pris l’avion «ce matin» (22 juillet) à Beijing à 9h, pour arriver, plus de 20h plus tard (9h30 de vol + 5 h d’attente + 6h30 de vol) à 21h aujourd’hui (22 juillet) à l’Aéropet (Montréal International Bécosse). C’est ce qui arrive quand on suit la rotation de la terre en avion… On bouge beaucoup plus lentement par rapport au soleil…
Deux vols sans histoire; l’avantage d’Air France, c’est qu’il y a du vin, du porto, de la poire William avec les repas… Mais cette fois-ci, pas de fenêtre pour regarder dehors. Alors on se rabat sur la vidéo sur l’écran du dossier… Au programme, «Snowpiercer», adaptation (sud-)coréènne de la bande-dessinée «Le Transperceneige» (1977-1982 de Jacques Lob/Alexis et J. M. Rochette) — est-ce que seuls les français ont des idées de science-fiction ferroviaire???, et «For a fistfull of dollars» de Sergio Léone, que je n’ai pas dù voir depuis au moins 40 ans…
Je suis assis entre deux chinois, ce qui me donne beaucoup d’espace… Celui du côté de l’allée me demande des conseils sur la bouffe française. L’autre, à la fenêtre, ne me parle pas; je suppose qu’il ne parle pas anglais. En revenant de pisser, je les trouve en train de discuter abondament; je dis à celui sur l’allée de s’asseoir au centre, comme ça j’ai le siège de l’allée (la vue par la fenêtre est nulle, vu qu’on est en plein milieu de l’aile)...
Seule différence notoire, le premier vol a survolé la Russie beaucoup plus au nord; nous sommes passés au dessus de St-Petersbourg plutôt qur Moscou. Histoire de s’éloigner de l’Ukraine???
Trajet
