La Chine, ce n'est pas seulement les belles choses grandioses et anciennes (ou modernes; ces LGVs tout partout, c'est très impressionnant), mais c'est aussi le vulgus; le vulgaire, l'ordinaire.
En Chine, on a du courant de 220 volts, 50 périodes (comme disait René Lévesque). Sauf que les prises sont géniales.
Elles ont une prise particulière à la Chine, bien sûr (les prises australiennes sont en fait identiques), mais elles peuvent aussi prendre les prises européennes et nord-américaines, mais sans prise de terre.
Les appareils électriques ont donc très souvent une prise comme en Amérique du Nord (hormis les inexpliqués trous dans les contacts) si ils n'ont pas besoin de prise de terre, sinon ils ont une prise chinoise.
Ils sont simples, et ont l'avantage de pouvoir accommoder dans le même espace de 1 à 4 circuits différents. Du fait que pratiquement toutes les maisons sont éclairées aux fluorescents (soit droits ou en tortillons), il n'y a pas de gradateurs.
On voit cependant de plus en plus d'éclairage aux diodes (je n'ai jamais vu d'enseignes à néons, mais par contre, les enseignes à diodes sont omniprésentes; ça fait drôle de voir des échoppes d'artisans sur rue qui travaillent comme il y a 1000 ans, mais avec des circuits imprimés et des fers à souder...), mais combiné à la passion des chinois pour des halls d'entrée sombre, ça peut faire extrêmement lugubre et blafard...
Sujet délicat, au moyen duquel on juge les civilisations. La Chine n'a pas grand-chose à nous envier, sinon peut-être les bains tourbillons ou peut-être même les baignoires tout court.
Aujourd'hui, visite du temple Yongzuo, dit des deux pagodes, car on y trouve les plus hautes pagodes doubles (54m) de Chine, édifiées en 1597 et en 1612. Bref, du haut de ces pagodes, quarante décennies vous regardent.
On prend un taxi, qui nous dépose au mauvais endroit... On doit donc marcher deux bons kilomètres au travers de friches industrielles douteuses et le long d'un ruisseau qui fait égoût à ciel ouvert au fond d'un vallon bordé de somptueux garde-fous tout neufs. Finalement, après avoir passé au travers d'un marché-bazar où on trouve des motos et de la bouffe, nous arrivons au temple.
Le taxi s'étant avéré plus nuisible qu'utile, nous élisons de rentrer à pied. Voici quelques-unes des merveilles qu'on a pu observer lors de cette marche...
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